Troubadour

Il ne les compte plus, ses nuits qu'elle a ravies
Son esprit torturé le force à gamberger
Désespérément seul un peu comme un berger
Il oublie ses moutons et conte ses envies

Il décrit ses pulsions restant inassouvies
Quand par ses sentiments il se fait submerger
Puis versifie l'amour qu'il veut voir émerger
Entre sa muse et lui : que leurs nuits soient ravies

Car rien au monde ne lui ferait plus plaisir
Que d'être à ses côtés, répondre à son désir
Se retirant ainsi de sa vie onaniste

Il rêve de la voir et lui faire la cour
Mais la cause est perdue car notre troubadour
Est fou amoureux de la groupie du pianiste